Bec de perroquet épaule maladie professionnelle
La maladie professionnelle connue sous le nom de "bec de perroquet" ou ostéophytose à l'épaule, se manifeste par des douleurs intenses et une inflammation des tendons de la coiffe des rotateurs, souvent causée par une arthrose. Les mouvements répétitifs au travail peuvent aggraver cette pathologie, entraînant un conflit acromial. Les symptômes incluent une douleur articulaire lors de l'abduction du bras.
Des diagnostic précis nécessitent des examens comme l'intervention d'une l'IRM. Le traitement peut impliquer une intervention médicale pour soulager la douleur des articulations et améliorer les mobilités de l'épaule en passant par le bras, en particulier le coude. La prise en charge du conflit acromial, ostéophytose ou arthrose de l'épaule est essentielle pour réduire les risques et les douleurs professionnelles.
Pour obtenir la meilleure indemnisation suite à la reconnaissance de votre pathologie comme faisant partie des maladies professionnelles du tableau 57, suivez les conseils de l'avocat en droit de la santé Maître HUMBERT Patrice, expert en calcification, acromion, usure des disques et douleur articulaire liée à l'épaule et à la colonne vertébrale.
Pathologies : La tendinite de la coiffe des rotateurs ou bec de perroquet
Qu'est-ce que le bec de perroquet ou tendinite au niveau de l'épaule ?
La souffrance des tendons de la coiffe des rotateurs, un groupe de tendons essentiels à la mobilité de l'épaule, est une condition fréquente douloureuse. En effet, cela peut entraîner des douleurs intenses au niveau des articulations. La coiffe se compose de plusieurs tendons fusionnés qui s'insèrent sur la tête de l'humérus, jouant un rôle crucial dans la stabilisation et les mouvements de l'épaule et du bras, dont l'articulation du coude.
Lorsque l'acromion, une structure osseuse située à l'extrémité supérieure de l'épaule, devient proéminent, il peut provoquer une irritation douloureuse de ces tendons. Ce phénomène, connu sous le nom de "bec de perroquet" ou d'ostéophytose à l'épaule, se manifeste par un frottement douloureux sur les tendons, ce qui constitue un conflit sous-acromial. Ce conflit est souvent à l'origine de douleurs qui limitent les mobilités de l'épaule.
La tendinite de la coiffe des rotateurs peut être dégénérative ou chronique, particulièrement chez les personnes âgées ou celles qui sollicitent fréquemment leur épaule. Le vieillissement et la surutilisation du tendon en question en sont les principales causes. Ces facteurs provoquent des douleurs persistantes, parfois difficiles à soulager, impactant fortement la qualité de vie des patients. Un diagnostic précoce et un traitement adapté sont essentiels pour éviter l'aggravation des symptômes et restaurer la fonction de l'épaule.
Comment diagnostiquer cette maladie situé au niveau de l'acromion ?
La tendinite de la coiffe des rotateurs se manifeste principalement par des douleurs intenses et persistantes, souvent aggravées durant la nuit. Ces douleurs inflammatoires sont particulièrement ressenties lors des mouvements du bras, limitant ainsi la mobilité de l’épaule. Si elle n’est pas traitée rapidement, cette inflammation peut évoluer vers une capsulite, un état où l’articulation de l’épaule devient raide et difficile à mobiliser, aggravant encore la situation jusqu'à affecter la région de la colonne.
Lors d’une consultation médicale, le médecin effectue une évaluation minutieuse du tendon touché pour établir des diagnostics précis. Si les douleurs persistent, des examens d’imagerie sont souvent recommandés pour une analyse détaillée de l’état des tissus. La radiographie est utilisée pour examiner la forme de l’acromion, une structure osseuse de l’épaule, et son rôle dans le développement de la tendinite.
En outre, l’échographie ou l’IRM permet de visualiser précisément chaque tendon, de détecter d’éventuelles lésions et d’évaluer la sévérité du conflit sous-acromial. Cette approche globale aide à orienter le traitement. Cela aide le patient à prévenir d’éventuelles complications, assurant ainsi une meilleure prise en charge de la tendinite de la coiffe avant l'aggravation de la maladie.
Peut-on traiter un conflit sous acromial ?
Le traitement d'un conflit sous-acromial dépend de la gravité des symptômes et de l'absence de lésions tendineuses. Lorsque les tendons ne sont pas endommagés, un traitement médical est généralement recommandé. Ce type de traitement comprend alors des anti-inflammatoires pour réduire l'inflammation et parfois des corticoïdes pour soulager la douleur. En plus du ou des traitements, il est également conseillé de mettre l'épaule et le coude au repos pour permettre aux tendons de récupérer.
En complément, une rééducation spécifique est prescrite pour rééquilibrer la mécanique de l'épaule. Cette thérapie vise à restaurer la mobilité de l'épaule tout en réduisant la pression exercée sur les tendons. Dans certains cas, des infiltrations, idéalement guidées par échographie ou radiographie, sont pratiquées pour diminuer l'inflammation et faciliter la rééducation.
Si les douleurs persistent malgré un traitement médical bien suivi, une intervention chirurgicale peut être envisagée. Cette procédure, appelée acromioplastie, vise à décomprimer les tendons en retirant la partie osseuse proéminente de l'acromion, permettant ainsi de libérer l'espace sous-acromial. Ce traitement chirurgical est efficace pour soulager les douleurs chroniques et restaurer la fonction normale de l'épaule, améliorant ainsi la qualité de vie du patient.
Comment faire reconnaître la rupture de la coiffe comme maladie professionnelle ?
Pour faire reconnaître une rupture de la coiffe ou arthrose de l'épaule, bras ou coude comme maladie professionnelle, il faut suivre une procédure précise. D'abord, consultez un médecin pour établir un lien entre la pathologie et l'activité professionnelle. Le médecin doit fournir un certificat médical détaillant les symptômes et la nature du travail qui a pu causer ou aggraver la lésion.
Ensuite, déclarez la maladie à votre employeur dans un délai de 15 jours à compter de la cessation de travail, qui la transmettra à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM). Joignez les documents médicaux, y compris le certificat du médecin, ainsi qu'une description détaillée des conditions de travail et des douleurs articulaires qui empêche de continuer à assurer votre poste de travail actuel.
La CPAM examinera le dossier et peut consulter un comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP) pour statuer sur la reconnaissance. Si la maladie figure dans le tableau des maladies professionnelles (tableau 57 pour les affections périarticulaires), cela simplifie la procédure. Si elle n'est pas répertoriée, il faudra prouver la relation directe et essentielle entre le travail et les troubles de l'articulation au niveau de l'acromion.
Si la reconnaissance de ces pathologies reconnues au tableau 57 est acceptée, cela ouvre droit à des indemnités spécifiques. En cas de refus, vous pouvez faire appel de la décision. Maître HUMBERT Patrice, avocat en droit de la santé et expert en dommage corporel, ostéophytose et arthrose à Salon de Provence, vous aide à contester cette décision. Si vous avez été victime d'un mauvais diagnostic, accompagné de mauvais traitements, il s'agit d'une erreur médicale qui nécessite un recours en urgence, alors ne prenez aucun risque et contactez le cabinet d'avocats LEXVOX sans plus attendre, à Nîmes, Marseille, Marignane, Aix-en-Provence ou Salon de Provence.
Cette actualité est associée aux catégories suivantes : Accidents et responsabilité médicale
- décembre 2024
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