Fissure tendon épaule maladie professionnelle

Une rupture ou une fissure du tendon épaule est une impotence fonctionnelle au niveau de cette région. Le patient atteint de cette affection peut éprouver une douleur habituelle pendant l'appui, une douleur notamment habituelle la nuit, allant de modéré à très forte. Si la maladie est un lien avec la profession du malade, on parle alors de maladie professionnelle (MP), nécessitant la plupart du temps un arrêt de travail et une expertise médicale pour obtenir un certificat médical prouvant les dommages au bras et à l'épaule. Aussi, cela ouvre au patient. la possibilité de solliciter une indemnisation auprès de la MSA (Mutualité Sociale Agricole) ou de la CPAM (Caisse Primaire d'Assurance Maladie) en fonction de son secteur professionnel.

Le diagnostic a pour objectif de confirmer la rupture tout en évaluant la gravité de la lésion propre à ces pathologies et de pouvoir procéder à la réparation. L’intensité de la rétraction tendineuse joue un rôle crucial dans le choix du traitement. En effet, une approche thérapeutique spécifique est adoptée selon que la rétraction est inférieure à 2 cm ou supérieure à 3 cm. Ce seuil de rétraction détermine si de la chirurgie est nécessaire ou si des traitements conservateurs peuvent être envisagés pour une récupération optimale de l'intervention sur les muscles de la coiffe des rotateurs.

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Les symptômes et le diagnostic au niveau de la rupture du tendon épaule

Les symptômes de la maladie

Contrairement à certaines affections diagnostiquées, on n'observe pas non un symptôme, mais plusieurs signes cliniques qui permettent de les établir. Aussi, c'est l'association de tous les symptômes réunis qui mènent au diagnostic de cette affection. En cas de mauvais diagnostic, le médecin diagnostiquera une simple tendinite de l'épaule. La fissure s'accompagne de douleurs lors d'un appui et d'une amplitude des mouvements fortement réduite. En cas d'une rupture chronique, les symptômes sont progressifs et s'installent de manière insidieuse, notamment lorsque le patient est au stade de l'âge biologique avancé.

Le patient souffrant d'une fissure ou rupture du tendon épaule subit au niveau de la zone concernée, de la chaleur, une forme de de tuméfaction et de l'inflammation, bien souvent chronique. Le malade peut par ailleurs faire l'objet d'une amiotrophie. L'amiotrophie se traduit par une perte du volume musculaire sur le plan dorsal. C'est alors que se forme une asymétrie entre les épaules, caractéristique à cette pathologie. En raison des douleurs et des conséquences, cela peut inclure un traitement médical ou une chirurgie dans les cas les plus sévères.

Le diagnostic de la maladie

La tendinopathie de l’épaule fait partie des pathologies pros reconnue par la CPAM ou la MSA. Souvent causée par des mouvements répétitifs du bras et de l'épaule pendant une activité, elle peut mener à une rupture partielle ou complète de la zone de la coiffe des rotateurs. Les douleurs au titre chroniques des muscles de la coiffe nécessitent une prise en charge médicale adaptée, incluant l’IRM pour évaluer la gravité.

Le traitement sur les muscles de la coiffe peut aller d’une rééducation fonctionnelle à une intervention de chirurgie pour les cas les plus lourds. La reconnaissance en tant que MP, validée par un certificat médical, permet de bénéficier d’un arrêt de travail du salarié. La décision objectivée d'une chirurgie ou des traitements conservateurs repose sur le tableau clinique, l’examen du médecin et les travaux médicaux en cours sur cette pathologie.

La radiographie de l’épaule, bien qu’utile pour écarter les fractures et évaluer l’espace entre la tête de l’humérus et l’acromion, apporte peu d’informations sur les tissus mous comme les tendons. Pour diagnostiquer une rupture des tendons de la coiffe des rotateurs, l’échographie tendineuse est souvent privilégiée, suivie de l’IRM, qui offre une vision détaillée des lésions et de leur gravité.

Ces examens permettent au chirurgien d’établir un diagnostic précis et de planifier une éventuelle intervention. Dans certains cas plus complexes, un arthro-scanner peut être recommandé pour compléter le bilan. Ces outils sont essentiels pour une prise en charge optimale des pathologies de l’épaule.

Qu'est-ce qu'une maladie professionnelle ?

Une pathologie est considérée comme une maladie professionnelle lorsqu'elle est directement causée par les conditions de travail ou les substances auxquelles une personne est exposée dans le cadre de son activité professionnelle. Elle doit être reconnue par la législation en vigueur, souvent inscrite sur une liste officielle, ou prouvée médicalement comme liée au travail, pour donner droit à une indemnisation spécifique.

Une pathologie est reconnue comme maladie professionnelle lorsqu'elle est causée par la profession et remplit l'un des critères suivants : soit elle figure dans le tableau des maladies professionnelles, répertorié dans les annexes du Code de la Sécurité sociale, soit elle est directement et essentiellement liée à l'activité professionnelle, même si elle ne figure pas dans ce tableau.

Dans ce dernier cas, pour être reconnue, l'affection doit entraîner soit un décès, soit une incapacité permanente d'au moins 25%. Cette reconnaissance permet à la personne affectée de bénéficier de droits spécifiques, comme une indemnisation plus favorable que celle prévue pour les accidents du travail classiques, ainsi qu'une prise en charge des soins par la Sécurité sociale.

Les annexes du Code de la Sécurité sociale contiennent 102 tableaux détaillant les maladies professionnelles reconnues. Chaque tableau est dédié à un type spécifique d'affection ou à une substance précise à l'origine de la maladie. Ces tableaux fournissent une description des maladies concernées, définissent le délai de prise en charge, c'est-à-dire la période durant laquelle la pathologie doit se manifester pour être reconnue.

Dans certains cas, précisent les conditions d'exposition nécessaires pour établir un lien avec l'activité. Ils indiquent également les principaux travaux ou secteurs d'activité susceptibles de provoquer ces maladies, facilitant ainsi la reconnaissance et la prise en charge des pathologies liées au travail.

Les maladies inscrites dans ces tableaux sont présumées avoir été contractées dans le cadre de la profession, ce qui simplifie les reconnaissances en tant que maladies professionnelles. Même si toutes les conditions spécifiées dans le tableau ne sont pas entièrement remplies, reconnaître la maladie peut tout de même être possible.

Bien que cela nécessite des preuves supplémentaires. En revanche, les maladies absentes de ces tableaux ne bénéficient pas de cette présomption automatique. Il suffit de se faire accompagner d'un avocat pour avoir plus d'informations sur le sujet.

Toutefois, elles peuvent encore être reconnues comme maladies professionnelles si la personne concernée peut démontrer que les pathologies sont directement liées aux activités professionnelles, en répondant aux critères spécifiques, notamment en prouvant un lien de causalité entre le travail et la maladie.

Pourquoi faire intervenir un avocat du droit médical pour faire reconnaître une maladie professionnelle ?

Faire intervenir un avocat spécialisé en droit de la santé près de Nîmes pour faire reconnaître une maladie professionnelle est essentiel pour plusieurs raisons. D'abord, le processus des reconnaissances peut être complexe et exigeant sur le plan administratif. Il nécessite une connaissance approfondie des procédures, des délais et des critères spécifiques définis par la législation, comme ceux des tableaux spécifiques. Un avocat spécialisé peut aider à constituer un dossier solide en rassemblant les preuves nécessaires, telles que des rapports médicaux, des expertises et des témoignages, pour démontrer le lien entre la maladie et l'activité professionnelle.

Ensuite, en cas de litige avec la Sécurité sociale ou l'employeur, l'avocat en réparation de préjudices et tendinite joue un rôle crucial dans la défense des droits de la personne malade. Il peut contester un refus de reconnaissance devant la cour de cassation, représenter le travailleur devant les tribunaux compétents et négocier des indemnisations justes. Enfin, l'avocat en droit médical possède une expertise spécifique qui permet de naviguer efficacement dans un domaine souvent technique et en constante évolution. Cette expertise augmente les chances de succès de faire reconnaître une MP, garantissant ainsi une protection juridique et financière adéquate pour la personne concernée.

Les termes à connaître !

Coiffe des rotateurs : La coiffe des rotateurs est un groupe de quatre muscles et tendons de l'épaule (supra-épineux, infra-épineux, petit rond, subscapulaire) qui stabilisent et permettent les mouvements de l'articulation. Elle est souvent sujette aux blessures, notamment chez les sportifs.

Tendon supra-épineux : Cette affection fait partie de la coiffe des rotateurs et relie le muscle supra-épineux à l'humérus. Elle joue un rôle crucial dans l'abduction de l'épaule. La condition est fréquemment impliquée dans les déchirures et tendinopathie.

Tendinopathie : La tendinopathie désigne une affection des tendons, caractérisée par la douleur, l'inflammation et parfois la dégénérescence des fibres tendineuses. La tendinopathie résulte souvent d'un usage excessif ou de microtraumatismes répétés, affectant fréquemment les membres supérieurs.

Tendinite de l'épaule calcifiante : La tendinite de l'épaule calcifiante est une inflammation tendineuse de l'épaule, principalement le supra-épineux, où des dépôts de calcium se forment. Ces dépôts provoquent une douleur intense et limitent le mouvement de l'épaule.

Médecin expert : Un médecin expert est un praticien spécialisé dans l'évaluation médicale de situations complexes, souvent dans un cadre juridique. Il est chargé d'analyser, de diagnostiquer et de fournir des avis éclairés sur des cas médicaux, souvent pour des indemnisations ou des litiges.

IRM : L'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) est une technique d'imagerie médicale non invasive qui utilise des champs magnétiques pour visualiser les tissus mous du corps, comme les muscles ou encore les ligaments. Elle est essentielle pour diagnostiquer les pathologies complexes.

Incapacité permanente partielle : L'incapacité permanente partielle (IPP) désigne une réduction définitive de la capacité fonctionnelle d'une personne, à la suite d'un accident ou d'une affection. L'IPP est évaluée en pourcentage et sert de base pour déterminer les indemnités compensatoires et l'arrêt de son activité.